De victimes à survivants
Dans la lutte contre la maltraitance des enfants, la langue joue un rôle crucial. Le projet Zéro Violence de la fondation Agenda Cero relève ce défi en se concentrant sur le travail pour la survie digne des filles, des garçons et des adolescents ayant subi des abus envers les enfants. En ce sens, l'importance de les appeler « survivants » plutôt que « victimes » est soulignée et comment cette approche contribue à leur rétablissement, leur résilience et leur autonomisation.
La différence entre « victimes » et « survivants »
Le terme « victime » est communément associé à la passivité et à la vulnérabilité, tandis que « survivant » implique la résilience et la force. Cette distinction est fondamentale dans le projet Zero Violence, car il cherche à autonomiser les filles, les garçons et les adolescents victimes de maltraitance, en reconnaissant leur capacité à surmonter ces expériences et à construire une vie pleine de sens.
Autonomisation et récupération
Appeler ces filles, garçons et adolescents « survivants » plutôt que « victimes » a un impact profond sur leur estime de soi et leur processus de rétablissement. Voici quelques raisons pour lesquelles cette approche est essentielle :
1. Renforcer l’image de soi : En s’identifiant comme survivants, les filles, les garçons et les adolescents voient leur expérience comme une partie de leur histoire et non comme l’intégralité de leur identité. Cela leur permet de construire une image d’eux-mêmes plus positive et plus résiliente.
2. Promouvoir la résilience : appeler ces enfants et adolescents survivants reconnaît leur capacité à surmonter les défis et à s'adapter, ce qui renforce leur résilience et leur confiance en eux.
3. Incitation à demander de l'aide : en utilisant un langage qui met l'accent sur la force plutôt que sur la vulnérabilité, la stigmatisation associée à la maltraitance des enfants est réduite et les enfants et les adolescents sont encouragés à demander de l'aide chaque fois qu'ils en ont besoin.
4. Créer un environnement favorable : un langage qui met l'accent sur la survie plutôt que sur la victimisation favorise un environnement de soutien et de compréhension, dans lequel les enfants et les adolescents se sentent plus à l'aise pour partager leurs expériences et demander de l'aide.
Nous travaillons pour une survie digne
Le projet Zero Violence de la Fondation Agenda Cero se consacre à fournir aux survivants de maltraitance d'enfants les outils et les ressources nécessaires pour se rétablir et s'épanouir. Certaines des initiatives clés comprennent :
1. Soutien : Fournir un soutien émotionnel et affectif pour aider les filles, les garçons et les adolescents à faire face aux conséquences de la maltraitance et à développer des stratégies d'adaptation saines.
2. Éducation et autonomisation : offrir des outils qui favorisent la résilience, l'estime de soi et les compétences de communication pour autonomiser les filles, les garçons et les adolescents sur la voie d'une survie digne basée sur leurs droits.
3. Sensibilisation et prévention : Mener des campagnes de sensibilisation sur la maltraitance des enfants pour prévenir de futurs cas et lutter contre les stéréotypes et les préjugés.
4. Création de réseaux de soutien : Faciliter les réseaux de soutien où les survivants peuvent partager leurs expériences, se soutenir mutuellement et développer un sentiment de communauté.
L'importance de la langue
Dans la lutte pour une survie digne des filles, des garçons et des adolescents victimes de maltraitance, la langue joue un rôle fondamental. En les qualifiant de « survivants » plutôt que de « victimes », ils sont reconnus comme des individus forts et résilients, ce qui contribue à leur autonomisation et à leur rétablissement. Le projet Zéro Violence de la Fondation Agenda Cero adhère à cette approche et travaille sans relâche pour garantir que chaque fille, garçon ou adolescent concerné puisse construire un avenir sans abus et plein d'opportunités de survie dans la dignité.